Depuis maintenant 10 ans avec le soutien du Conservatoire des Espaces Naturels Hauts de France, la commune de Montreuil-sur-Mer s’est engagée dans une gestion extensive de son espace public à travers différentes actions de gestion différenciée en faveur de la biodiversité. Actions qui se traduisent notamment par :

• La gestion différenciée mise en place dès 2014 sur la promenade des Remparts
• La gestion par pâturage extensif avec création de parcs d’éco pâturage (situés à la Citadelle, dans les Marais et en contre-bas du Bastion Bouillon).

C’est dans ce contexte que la commune a souhaité se doter d’un parc d’éco pâturage supplémentaire situé cette fois-ci sur le secteur des Garennes.

Travaux de rénovation du bâtiment dit « Seine Saint Denis » – 1^ère tranche

Fiche d’identité :

Coût total HT du projet : 149 000 €

Montant du cofinancement départemental : 10 000 €

Présentation du projet :

Depuis plusieurs années, la municipalité s’efforce d’améliorer et de requalifier la commune – en s’appuyant sur plusieurs axes d’interventions.

L’un d’entre eux consiste à mettre aux normes (incendie, accessibilité) les bâtiments communaux en veillant quand cela est possible à intégrer un volet environnemental.

Cela se concrétise, par exemple, par des changements de fenêtres, par la mise en œuvre d’une isolation évitant ainsi la déperdition de chaleur des bâtiments concernés.

Aussi en requalifiant ces bâtiments (rénovation, réhabilitation, restructuration), la collectivité renforce son attractivité en proposant des équipements de qualité aux usagers et se montre exemplaire dans la recherche de la sobriété énergétique.

C’est dans ce contexte que la commune a décidé d’engager des travaux d’ampleur au sein du bâtiment dit « Seine Saint Denis », bâtiment qui a pour vocation d’accueillir une structure de placement familial gérée par le Conseil Départemental du 93.

Au titre de cette phase n°1, les travaux sont les suivants :

• Remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures
• Reprise de la couverture
• Isolation des combles

Présentation du projet :

Implantée à proximité immédiate du nouveau programme immobilier, et donc de la salle communale située en RDC, l’aire de jeux se veut être un point d’appui pour le développement d’activités communales et associatives avec cette volonté de redynamiser le secteur de la Ville Basse.

Cet équipement de loisirs/ de détente est par excellence un espace de rencontre où les voisins pourront se côtoyer renforçant ainsi les liens sociaux et la cohésion.

Une attention particulière a été portée lors de la définition du projet sur la cohérence de cet équipement avec l’environnement immédiat (sans impact sur la consommation du foncier). Afin d’éviter la perméabilisation des sols, le sol a été traité avec des copeaux de bois (cette donne est d’autant plus importante compte tenu de la nature du sol).

L’installation de mobilier urbain – banc, table – incitera les usagers à se poser, à profiter de l’instant présent au sein d’un espace agréable (des plantations viendront donner du relief au projet et ainsi rappeler l’esprit végétal de la Ville Basse » – plantations qui seront effectuées en période propice) favorisant ainsi les moments de partages.

Les plantations évoquées ci-dessus apporteront donc un ombrage apprécié et appréciable pour les usagers de l’équipement créant ainsi un petit ilot de fraicheur en ville.

Présentation du projet :

Fer de lance du patrimoine religieux de la commune, l’Abbatiale Saint-Saulve en impose de l’extérieur et son intérieur est tout aussi majestueux.

Consciente de cette richesse, la municipalité a initié début 2023 un travail collaboratif avec le Département du Pas-de-Calais et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) afin de bâtir un programme pluriannuel d’investissement visant à restaurer les objets mobiliers de l’Abbatiale.

De ces échanges, est ressorti la nécessité d’engager la restauration du tableau « Christ Mort au Tombeau » – œuvre inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 02 décembre 1977 – et ce compte tenu de son état de conversation.

Présentation du projet :

La commune de Montreuil-sur-Mer a cette singularité d’être ceinturée par ses Remparts – ces derniers étant la délimitation physique entre la « Ville Basse » et la « Ville Haute ». Et à ce titre les entrées de la « Ville Haute » (placette Porte de France et Porte de Boulogne) sont souvent confondues avec les entrées de ville.

Consciente de cette problématique, la municipalité souhaite réfléchir à une requalification des axes « rue Saint Gengoult » et « avenue du Général Leclerc » permettant ainsi de marquer les entrées de ville comme il se doit ; l’idée étant de travailler à un aménagement cohérent avec :

* Les principes d’aménagements des précédentes opérations

* L’esprit des zones concernées :

o Rue Saint Gengoult – proximité de la Canche, d’espaces naturels …

o Avenue du Général Leclerc – côté « urbain »

Priorité a été donnée à l’axe « Saint Gengoult » dans la mesure où cette opération s’inscrit dans un programme global de requalification/ de redynamisation de la « Ville Basse » que ce soit au niveau de l’habitat, au niveau des commerces le tout en favorisant les mobilités notamment douces (d’autant qu’il s’agit d’un axe structurant à proximité immédiate du futur pôle d’échange multimodal).

Ce projet participe de la volonté de créer un espace de vie en « ville basse » – l’objectif affiché étant de créer une seconde polarité sur le territoire communal : une existante en « ville haute » et une à créer en « ville basse » participant à l’équilibre de la commune.

A noter que cette opération figure dans la stratégie de revitalisation travaillée dans le cadre de la labellisation « Petites Villes de Demain ».

Le projet ainsi présenté permet de concilier au mieux les différents usages – piéton, vélo et voiture – en veillant à une intégration paysagère la plus optimale (création d’aménagements paysagers en cohérence avec l’esprit « Basse Ville » – à l’heure actuelle, le minéral écrase le végétal). Une attention particulière a été portée sur les matériaux et ce afin de qualifier l’entrée de ville.